Le groupe Connaissance du Pays Fléchois a été fondé en 1979 par une toute petite poignée de bénévoles passionnés par l’histoire et le patrimoine de leur ville et de sa région.

Il s’est constitué, d’emblée, non sous la forme d’une association loi de 1901, mais, par un choix unanime des fondateurs, en tant que section du Carroi, Centre d’animation de La Flèche.

Cette institution leur était en effet clairement apparue comme exemplaire, car elle est bien la maison de tout le monde, quels que soient l’origine, l’âge, le sexe, la formation, la profession, les idées, le genre de vie, etc.

L’action du groupe Connaissance du Pays Fléchois s’est manifestée, au cours des quarante années écoulées, de trois façons différentes : par sa participation concrète à la vie sociale et intellectuelle de La Flèche, dans une totale relation de confiance avec la municipalité ; par son intervention dans diverses animations (par exemple la promenade nocturne des journées du patrimoine, dont la charge lui est constamment revenue) ; enfin et surtout par la publication annuelle d’une revue, le Cahier Fléchois, complétée en certaines circonstances par un numéro hors-série (en 1989, La Révolution à La Flèche et en Pays Fléchois, en 1992, Quand La Flèche fonda Montréal, en l’an 2000, 100 ans de mémoire fléchoise, alias Les 100 Fléchois du XXe siècle, etc.).

A l’intention de nos concitoyens intéressés par l’histoire de leur ville et des chercheurs de tous horizons et de tous niveaux, nous avons déjà fait paraître à titre d’ouvrage de référence, de cinq en cinq ans à partir du numéro 201, un Répertoire du contenu du Cahier Fléchois, divisé en trois parties, A. par époques, B. par sujets, C. par auteurs. Le Répertoire des n° 1 à 40 que nous publions en cette année 2019 est donc le cinquième du genre.

Nous avons publié en outre, en 2017, une brochure intitulée Histoire de La Flèche et de son collège (XVIe-XXIe siècles), Sources documentaires, toujours actuellement disponibles.

Sont exclus la première partie du n° 14, 60 pages écrites par plusieurs dizaines d’intervenants en hommage à Jacques Termeau, les notices biographiques parues dans la plaquette 100 ans de mémoire fléchoise (dont les signataires sont restés anonymes), la première partie du n° 23, 31 pages d’hommage à Pierre Schilte, la première partie du n° 28, 30 pages d’hommage à André Codron, la dernière partie du n° 29, témoignages d’anciens élèves du Prytanée national militaire sollicités lors de la célébration en 2008 du bicentenaire de l’établissement, les témoignages d’un grand nombre d’associations fléchoises de caractère social (n° 33) et culturel (n° 34), enfin les noms des élèves des écoles, collèges ou lycées ayant participé en groupe à la réalisation d’une rubrique.

Techniquement parlant, nous sommes passés de la dactylographie à la machine à écrire à traitement de texte puis à l’ordinateur ; la qualité de la présentation matérielle s’est sans cesse améliorée ; nous avons eu de plus en plus recours à la photographie en couleurs. Les dimensions du Cahier Fléchois ont eu globalement tendance à augmenter, passant de 80 pages au tout début jusqu’à un maximum de 300, pour un « rythme de croisière » actuel se situant entre 200 et 250 pages. Les 40 premiers Cahiers, en y ajoutant les numéros hors-série, les « tirés à part » de certains articles et les répertoires, représentent un total de près de 10 000 pages au format A 4. Un tel travail n’a été possible que grâce au concours de quelque 300 collaborateurs habituels ou occasionnels, auteurs d’articles, signataires de comptes rendus d’animations, de spectacles, de livres concernant La Flèche et sa région ou écrits par des Fléchois, enfin ceux dont les dessins, peintures et photographies ont contribué à l’illustration du Cahier et de ses couvertures.

Connaissance du Pays Fléchois